Cap sur Andor

La saga décolle enfin avec sa toute dernière série, après The Mandalorian, Obi Wan Kenobi et The Book of Boba Fett, à envahir nos écrans, sur Disney+.

L’intrigue d’Andor suit les péripéties de Cassian Andor, avant qu’il ne rejoigne les rangs de la rébellion pour faire tomber l’Empire. Spin-off de Rogue One, déjà lui-même spin-off isolé d’une franchise tombée du côté obscur, sublime et merveilleux, probablement le meilleur Star Wars depuis que Disney à repris le flambeau – je dis probablement car en bonne fan grognon j’ai un peu boudé la saga depuis et je n’ai pas réellement d’élément de comparaison, tout ce que je sais c’est que Rogue One est fantastique. Et par conséquent, Andor l’est également.

La rébellion n’existe pas encore et toute la galaxie est sous le joug dictatorial de l’Empire de Palpatine. Andor ne s’en mêle pas vraiment et parcoure le monde pour retrouver sa soeur de laquelle il a été séparé enfant quand l’Empire a détruit sa planète. De fil en aiguille il se retrouve embauché par une troupe de rebelles pour mener à bien une opération secrète et dangereuse.

L’enjeux de la série est de donner vie à la dictature. Les protagonistes d’antan sont à peine évoqués pour donner toute l’ampleur aux personnages qui la subissent. Ici on donne la voix à ceux qui finiront par l’élever pour se rebeller contre la tyrannie de l’Empire qu’ils vont affronter. Avec Andor, on donne une profondeur certaine au personnage de Cassian et la narration oscille entre plusieurs moments clés de sa vie.

Un peu à l’écart de la saga, tout comme Rogue One, les codes Star Wars sont marginalisés, pas de Jedi à l’horizon, Palpatine est évoqué de loin, quelques droïdes çà et là, finalement Andor renoue avec les aspirations du début : dépeindre une aventure politique aux intrigues complexes. Les décors et les costumes sont chiadés : en plus d’être intelligente, la série est belle. Et avec son final, prenant, politique à souhaits, émotionnel et flirtant intelligemment avec les réalités contemporaines, Andor nous rappelle l’importance de rester en alerte et de nous battre pour la justice et nos libertés.

Après un an et demi de bons et loyaux services auprès d’un homme qui avait Star Wars en horreur, j’ai pas mal de retard à rattraper. Du coup Andor c’est fait, prochaine étape : The Mandalorian.