Into the night sur Netflix, on embarque ?

Lorsque le soleil commence soudain à tout tuer sur son chemin, les passagers d’un vol de nuit en partance de Bruxelles tentent de survivre par tous les moyens, coincés dans un avion condamné à faire le tour de la Terre…

Chacun leur tour, les pays européens se lancent sur la plateforme de streaming. L’Allemagne avec Dark, la France et ses Marianne, Marseille, Plan cœur et autre Osmosis. Place maintenant à la Belgique francophone avec Into The Night, avec un thriller en mode blockbuster et son scénario de départ plutôt malin. Adapté du roman numérique polonais de Jacek Dukaj, The Old Axolotl et disponible depuis le 1er mai, la série en six épisode nous plonge dans une course contre la montre apocalyptique. Une œuvre irrégulière mais bougrement efficace.

Ca démarre sur les chapeaux de roues

Pas le temps de respirer, le premier épisode démarre brutalement. A peine le temps de planter un soupçon de décor, en même temps la série semble se passer intégralement dans l’avion donc bon, que nous sommes déjà dans le feu de l’action. Et en 10 minutes on a déjà le cœur qui palpite en se demandant ben où on nous emmène. Vers l’ouest, apparemment.

On se laisse prendre au jeu, surtout parce que la production fait le taff. Difficile de lâcher les six épisodes qu’on s’enfile d’une traite. Le groupe de survivants est plutôt attachant, disparate et insolite, assez bons en soit malgré un jeu d’acteur qui laisse parfois à désirer.

Musique anxiogène, action rythmé et dialogues plats

Finalement c’est surtout une série d’action qui bouge pas mal mais qui ne laissera pas sa marque dans l’histoire télévisuelle. Si on enlève cette musique angoissante et cette actions dont l’allure se marie en cadence avec notre rythme cardiaque, le scénario est plat comme une limande.

Avec un contexte socio-politique inexistant malgré une velléité écologiste vite écartée et ses épisodes légèrement en dent-de-scie, on se demande quand-même ce qui nous a fait tenir tous ses épisodes. Mais c’est, évidemment, sans compter sur l’efficacité presque agressive de la série et notre curiosité avide, presque morbide, de savoir qui va survivre ?

A voir donc, si on ne s’attend pas à un chef-d’œuvre.