Rogue one – rebel with a cause
Quelqu’un m’a fortement conseillé de regarder la série Andor. Du coup, avant de me lancer à cœur perdu dedans, j’ai fouiné un peu et j’ai pu voir que c’était une série préquelle de Rogue One. Je raconte ma vie (et quoi de mieux pour le faire que mon blog personnel finalement), mais Rogue One je n’ai jamais réussi à le regarder en entier. Pour la petite histoire on a du le lancer une dizaine de fois avec mon mec de l’époque sans jamais réussir à aller jusqu’au bout. C’est même devenu une private joke quand les gens nous demandaient ce qu’on avait fait la veille « on a regardé Rogue One« . Tout ça pour dire que je n’ai jamais pu me résigner à le regarder depuis. Mais bon, de l’eau à coulé sous les ponts comme on dit, et puis si je veux mater Andor, autant que je le regarde, hein. Anyway, je peux enfin dire que j’ai vu Rogue One et ça manquait vraiment, cruellement, à ma culture cinématographique !
Sorti en 2016, Rogue One : A Star Wars Story est le petit rebelle de la saga. Plus sombre et plus brutal, il reste fidèle à l’esprit Lucas dans sa faculté à nous divertir et nous en mettre plein les yeux. Tous les fans le savent, Rogue One est le premier dérivé depuis que Disney a racheté la licence, premier spin-off d’une saga plus forte que toi. Rappelons-le donc, Rogue One se déroule juste avant que Luke Skywalker détruise d’une main de maître l’Étoile Noire de son regretté père, cette arme de destruction massive de l’Empire. Et tout ça grâce à qui ? Un petit groupe de rebelles partis en goguette pour voler les plans de ladite étoile et les fournir à la résistance.
Menée par Jyn Erso, fille de l’ingénieur forcé à tomber du côté obscur pour concevoir et bâtir l’Étoile, l’équipe rebelle n’est pas faite pour qu’on s’y attache car on le sait depuis le début : il s’agit là d’une épisode solitaire (d’ailleurs rogue en anglais veut, entre-autres, dire solitaire), qui n’est pas ici pour s’attacher à la saga, si ce n’est qu’elle a pour but de nous éclairer un peu plus sur le contexte géopolitique qui règne dans Un Nouvel Espoir.
La vie est dure, les temps difficiles, l’heure est grave : nous voici plongés dans l’épisode le plus sombre et guerrier de la saga. A l’image de la vie que l’on mène ici bas… Ce n’est pas simplement un bon épisode, c’est un superbe film tout court. Un magnifique film de guerre, une tragédie politique. C’est finalement grâce à cet épisode marginal qu’on arrive à comprendre tout l’ampleur de la guerre civile qui gronde et qui est évoquée dans le fameux générique déroulant d’Un Nouvel Espoir. Si au départ ce n’était qu’une vague idée qu’on se faisait du contexte politique, aujourd’hui on assiste aux premières loges à la véritable guerre des étoiles. Scénario cohérent mené par un superbe casting, images grandioses de destins héroïques, clins d’œil bienvenus aux fans de la saga pour tisser des liens nécessaires…
Finalement, si l’épisode se démarque des autres et prend toute sa place d’aventure « à part » en se distinguant par l’absence à première vue d’éléments propres à la légende, il n’en reste pas moins l’épisode du lien entre les deux trilogies et qui ouvre la voie à la préparation de nombreux nouveaux préquels, séries, et épisodes.